Selon l'agence de presse internationale AhlulBayt (AS) – Abna – Israël fait face à une crise économique croissante, exacerbée par la guerre de deux ans contre Gaza.
Selon un rapport de Reuters, le Parlement israélien (Knesset) a finalement approuvé l'augmentation du plafond du déficit budgétaire pour 2025 à 5,2% du Produit Intérieur Brut (PIB) ; un chiffre qui dépasse les 4,9% précédents.
Cette décision résulte de la nécessité de financer 31 milliards de shekels (environ 9,35 milliards de dollars) de dépenses militaires supplémentaires pour le régime sioniste, dont 29 milliards de shekels sont directement alloués au secteur de la sécurité de ce régime.
Selon le journal Calcalist, cette augmentation des dépenses obligera le gouvernement israélien à réduire le budget des ministères de 3,35% à partir de l'année prochaine. De plus, environ 481 millions de shekels (145 millions de dollars) seront retranchés des crédits alloués aux écoles religieuses.
Alors que les partis de la coalition israélienne étaient divisés sur la question, 55 députés ont voté en faveur de l'augmentation du plafond du déficit et 50 s'y sont opposés. Le parti Yahadut HaTorah a déclaré son opposition, mais le parti Shas, soutenant le plan, a affirmé que ces sommes seraient dépensées pour des besoins vitaux tels que l'achat de munitions et le paiement des salaires des forces de réserve.
D'autre part, la Banque Centrale d'Israël a maintenu son taux d'intérêt directeur stable à 4,5% pour la quatorzième réunion consécutive, annonçant que malgré la baisse de l'inflation à 2,9% en août (contre 3,1% en juillet), elle n'est pas pressée de modifier sa politique monétaire. L'économie israélienne a subi une baisse de 4% au deuxième trimestre 2025, et les signes de récession restent visibles.
Simultanément, l'incertitude concernant le budget 2026 du régime sioniste et la menace des partis d'extrême droite de quitter la coalition ont rendu le paysage politique de ce régime plus flou. Les analystes estiment que la poursuite de cette situation pourrait mener à des élections anticipées en juin 2026.
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